vendredi 25 mars 2016

Des preuves de céréaliculture vieilles de 4500 ans

Des preuves de céréaliculture vieilles de 4500 ans

L’idée que l’agriculture céréalière s’est développée durant les périodes historiques, c’est-à-dire il y a environ 2200 ans, est jusqu’à aujourd’hui communément admise dans les milieux scientifiques et historiques.
Cette donnée est celle dont nous disposons à travers les textes et l’épigraphie antiques. Cette thèse vient d’être sérieusement remise en cause par les dernières découvertes de l’archéologue algérien Farid Kherbouche, chercheur au CNRPAH et directeur des fouilles archéologiques du site de Gueldaman, cette grotte préhistorique sise dans le massif du Gueldaman, non loin d’Akbou, qui a déjà livré bien des secrets sur le néolithique dans notre pays. «Pour le moment, nous avons examiné seulement les macro-restes végétaux issus des niveaux sédimentaires datés à 4500 ans avant l’ère actuelle (2500 av JC) et nous y avons identifié des grains de blé fossiles carbonisés qui témoignent d’une agriculture céréalière», dit Farid Kherbouche.
Mieux encore, les études actuelles pourraient révéler une activité agricole céréalière beaucoup plus ancienne. «Nous sommes en train d’examiner des niveaux archéologiques vieux de 7000 ans et on soupçonne fortement la présence de restes paléobotaniques, c’est-à-dire de grains fossiles témoignant d’une agriculture plus ancienne», dit notre archéologue. On sait que l’agriculture céréalière a atteint un niveau d’exploitation exceptionnel du temps du roi de Numidie, Massinissa (238 av JC-148 av JC).
La production dépassait très largement les besoins internes, au point d’en exporter l’excédent vers des contrées lointaines. S’il fallait une autre preuve d’une agriculture céréalière prospère en Afrique du Nord, Farid Kherbouche est allé la chercher en Grèce, sur l’île sacrée de Delos, où des inscriptions gravées dans le marbre, retrouvées et photographiées par ses soins, attestent que l’aguellid Massinissa, fils de Gaïa, a fait des dons de blé aux habitants de Delos. «Massinissa a beaucoup exploité et développé la filière céréalière et exportait notamment vers la Grèce», dit-il.  Docteur en physicochimie des solides et docteur en archéologie préhistorique, Farid Kherbouche estime qu’il est impératif de se tourner vers les recherches archéologiques et continuer à interroger les archives sédimentaires de nos sites pour qu’on puisse un jour accéder à la véritable histoire de notre pays. «Nous avons quasiment épuisé toutes les connaissances qu’on pouvait extraire des textes anciens. Les débats entre savants ne tournent presque que sur des nuances grammaticales ou de rares découvertes épigraphiques. A présent, il faut se tourner vers le contenu des archives sédimentaires.
Elles sont d’une richesse exceptionnelle et elles peuvent nous donner des réponses sur des aspects économiques, culturels, symboliques, rituels, climatiques, etc.», soutient-il. «Il faut débarrasser notre histoire du regard colonial réducteur et méprisant hérité depuis l’époque romaine. Connaître notre véritable Histoire nous permettra de nous assumer tels que nous sommes et nous laissera sereinement aller de l’avant», conclut-il. Farid Kherbouche souligne également l’urgence de sauvegarder ce patrimoine. Selon lui, la grotte de Gueldaman, dont l’entrée principale a été grillagée, a été forcée à trois reprises par des curieux.
«C’est un chantier ouvert depuis 2010. Si des intrus piétinent les sols des fouilles et occasionnent le remaniement des niveaux archéologiques, cela sera d’une gravité extrême pour la connaissance de notre patrimoine archéologique et historique». D’où la nécessité pour les pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour protéger ce site et ses aménagements.
Par/Djamel Alilat

Ghar Djemaa "Es bien" es mal?

Ghar Djemaa:

Ghar Djemaa "Es bien" es mal?


Taya par quoi dois-je commencer que dois-je dire ?
Montagne mythique et imposante bloc de roche karstique, tu ne cesses d'être harcelé depuis la nuit des temps jusqu'à aujourd'hui !
Dois-je parler. De ta beauté de ta grotte ou tés grottes ou bien de ton sommet bien haut dans le ciel de Guelma.
Toi qui le néolithique t'a habité, qui le Romain t'a vénéré, qui le colonialisme français t'a détruit, que te reste à donner ?
Bien que cette journée du 23 mars 2016 était pluvieuse elle nous a été favorable pour notre travail peu de touristes donc moins de dérangement, à notre arrivée le vent glacial frappa nos visages et une brume de nuage bas nous enveloppa, en chemin vers Ghar Djemaa on trouve par-ci, par là des éboulé Trace des massacres perpétuer par La Compagnie des mines de La Lucette a la recherche de sulfures d'antimoine et de mercure. Témoignage et avis d’un certain M. Dubosc, ingénieur des mines qui disait (au djebel Taya, des recherches qui ont produit d'assez grandes quantités de sulfures d'antimoine et de mercure, le gîte métallifère comprenait toute la masse du Taya).
Ce massacre on le trouve même à l'intérieur de la grotte, sa beauté et sa splendeur non pas intercéder pour elle en face à la cupidité des hommes, des tunnels creusés dans les parois de la grotte des deux côtés des morceaux de colonne déchiqueter et éparpiller par tous, des concrétions souillure et piétiner, des pierres arrachées à force de bras avec burin et barre à mine superposer en forme d'escalier et empiler pour barrer l'éventuelle chute d'autres pierres.
Avons notre arrivée il y a deux jours de ça. Les membres de l'association touristique Taya ont utilisé des pelles et des pioches ainsi qu'un marteau piqueur pour construire des escaliers à l’entrée et sur une quarantaine de maitre en vue de rendre la grotte plus accessible aux visiteurs. Par cette action de vouloir bien faire non seulement ils ont dérangé les
Chauves-souris dans leur hibernation mais encore ils ont détruit les couches sédimentaires qui se sont déposées successivement, dont les composant permettent aux archéologues de faire un travail propre et de bien dater l’historique de cette grotte car depuis l’époque coloniale aucun travail nous est parvenu à ce sujet.

Malgré tout ça notre docteur en génétique des populations Mmes L. Derouiche a puis déterminé quatre espèces de Chauve-souris alors qu'auparavant D'autres expéditions non identifié qu'une seule espèce, cela prouve que cette grotte ne cesse de nous étonner et qu’il y a beaucoup de travail et de face cacher qui ne cherche qu’à être mis à jour dans des conditions scientifiques menées par des chercheurs qualifiés dans les domaines de la spéléologie.
Non loin de la a l'ouest de Ghar Djemaa nous avons visité aussi l'une des mines creusées et abandonnées que les habitants appellent Ghar el baroud (grotte de la poudre), nous avons constaté qu'elle est dangereuse et instable et qu'elle constitue un danger pour quiconque l'explora son expérience, car nous avons trouvé (à notre avis) un détonateur qui n'a pas explosé ainsi que des éboulé bloque par des planches d’arbre fragile et cassent en raison d’eau et d’humidité. Une seule chauve-souris habite cette grotte et qui appartient aux autres identifiés à Ghar Djemaa, dans cette mine la nature reprend c'est droit doucement des concrétions se forment petite à petit sur les parois.
Travail terminé, je pars laissant derrière moi beaucoup de questions sur cette grotte et cette montagne, dans l’une en l'absence totale du ministère de la culture sur ce site ?
Est-ce que tout ce travail et cet acharnement que l’association touristique de Taya pour rendre le site accessible aux publiques va être bénéfique pour cette grotte ou bien l’enfoncer de plus en plus dans la spirale de la destruction qu'elle n'a cessé de connaître depuis la naissance de l’être humain ?
Dieu soi avec toi Ghar Djemaa !
Par/Djeghim Chaouki