samedi 6 août 2016

Grottes préhistoriques de Constantine - CHAOUKI-LI-QACENTINA

Grottes préhistoriques de Constantine - CHAOUKI-LI-QACENTINA

Des merveilles naturelles à découvrir


La ville de Constantine n’est pas uniquement le Vieux rocher, les huit ponts et les Gorges du Rhumel. Classée parmi les sites uniques au monde, l’antique Cirta regorge de merveilles naturelles encore méconnues de nombreux Constantinois. 
Parmi ces sites, le rocher de Sidi M’cid, qui se dresse au nord, comme un frère jumeau de celui qui abrite la ville-citadelle, dont il est séparé par le ravin, n’a pas livré tous ses secrets.
A partir de la cité Emir Abdelkader (Ex-Faubourg Lamy), un lieu connu pour ses nombreuses carrières désaffectées, qui portent encore les noms de Gance, Lentini et Alexandra, leurs anciens exploitants durant l’époque coloniale, on prend le sentier menant vers Fedj Errih (Le Col du vent) à plus de 680 m d’altitude.
Le site offre un vue magnifique sur la route de la corniche et la vallée de Sidi M’cid en bas, mais aussi la localité de Bekira au nord, avec ses interminables chantiers de logements. Le rocher de Sidi M’cid s’élève comme un imposant mastodonte de pierre. On n’aurait pas connu ce site sans notre guide, Chaouki Djeghim, spéléologue, membre fondateur du club Spéléoman de Constantine, passionné de découvertes et d’explorations.
Après une demi-heure de marche sur un terrain parsemé d’arbres de cactus, on monte une pente raide et glissante vers l’ouest, pour se retrouver devant la Grotte des mouflons. Une entrée large d’une dizaine de mètres s’ouvre sur une caverne qui se prolonge sur une profondeur de 42 m. La hauteur varie entre 3 à 12 m.
Elle diminue au fond, pour ne laisser qu’un petit passage vers une seconde chambre plus haute truffée de nids de chauves-souris. Une fois à l’intérieur, on est impressionné par l’ambiance de ce lieu naturel, l’obscurité, le sol accidenté, les parois rocheuses couvertes de couches de cristaux. L’air est humide et la température clémente.
De l’eau fraîche descendant des parois du rocher forme une petite nappe au sol. La Grotte des mouflons, appelée aussi Kahf Edhlam (la caverne obscure) est encore à l’état brut, non entretenue, ni aménagée pour des visites touristiques. La présence humaine se fait remarquer. Des gens viennent y passer la nuit.
Les traces d’un feu allumé sont visibles, mais aussi des graffitis. «Les feux allumés ici ont causé des dégâts à la paroi de la grotte ; la forte chaleur et le froid ont fait éclater la roche à l’intérieur», explique Chaouki Djeghim. On imagine déjà la vie du premier homme qui habitait les lieux 45 000 ans avant J-C. «La grotte doit son nom aux ossements des mouflons fossilisés qui ont été découverts durant la période coloniale, notamment une tête de mouflon exposée aujourd’hui au Musée national Cirta de Constantine», explique notre guide.
Du silex dans la Grotte des Ours
A 200 mètres de la Grotte des mouflons, juste en bas, et dans le même rocher de Sidi M’cid, surplombant la voie ferrée menant vers Skikda, parallèlement à la route de la Corniche, ont est devant une autre merveille naturelle : la Grotte des Ours, appelée aussi «Ghar Zahar» (la grotte qui gronde).
C’est Arthur Debruge, un commis principal des Postes, passionné de préhistoire et membre de la Société archéologique de Constantine, qui a exploré le lieu pour la première fois en 1907. Dans ses notes, ce dernier le décrit comme «une grotte vaste et spacieuse, de plain-pied, ne mesurant pas moins de 60 mètres de longueur et 6 mètres de largeur moyenne avec une hauteur parfois assez considérable.
En raison de ses proportions, l’ouverture principale, située au nord, a un certain caractère majestueux». Lors des fouilles, Debruge avait recueilli des objets en silex remontant à la période néolithique, preuve que l’homme avait habité cette grotte, ainsi que des ossements de plusieurs espèces d’animaux, notamment des ours, d’où son appellation. L’analyse de ses découvertes sera confiée à l’éminent zoologiste et préhistorien Paul Pallary, connu à l’époque comme le «doyen de la préhistoire de l’Afrique du Nord». Dans ses conclusions, Pallary notera : «L’homme n’a pu habiter que temporairement cet abri qui a dû servir alternativement de repaire à l’ours des cavernes et de demeure à l’homme. A moins encore que l’occupation de la caverne par l’ours soit antérieure à celle de l’homme».
Pour rappel, cette grotte figurait sur le parcours du chemin tracé par les guides montagnards durant l’époque coloniale, où plusieurs sites préhistoriques de la ville de Constantine étaient visités par de nombreux touristes étrangers. Une activité qui s’est poursuivie même après l’indépendance et qui cessera pendant la décennie du terrorisme. La grotte des Ours a subi un grave bradage ces dernières années, après avoir été squattée et transformée en étable.
Des légendes à la Grotte des Pigeons
Sur le boulevard Zighoud Youcef (ex-boulevard de l’Abîme), en passant par la première passerelle, apparaît à droite une voûte dans le rocher, descendant jusqu’en bas dans la falaise qui domine le site de Sidi M’cid. C’est la Grotte des pigeons, une des curiosités touristiques et scientifiques de la ville durant l’époque coloniale. Les Français avaient commencé à s’intéresser au site, qu’ils avaient découvert à partir de la caserne de la Casbah, dès la fin du 19e siècle, mais l’accès y était difficile et risqué. C’est suite à la réalisation en 1916 du boulevard de l’Abîme, avec ses tunnels, que l’exploration de cette grotte est devenue possible.

La même année, un escalier fut construit pour relier le boulevard de l’Abîme à la grotte qui se divise en deux parties : l’une principale, de 12 m de largeur et autant de hauteur, et une seconde de moindre importance, regardant à l’ouest. Encore une fois, c’est grâce à Arthur Debruge, que nous avons pu connaître l’historique de cette grotte. «Lorsque, pour la première fois, par un moyen de fortune, il me fut possible d’accéder à cette grotte, j’eus aussitôt l’impression qu’elle réserverait une surprise et que l’homme y signalerait son passage, comme pour ainsi dire dans toutes les grottes», notait-il dans le volume n°50 du recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de Constantine, paru en 1917.
De nombreuses légendes ont été cultivées par les anciens Constantinois autour de cette grotte, qui aurait servi comme nécropole. Certains disent que vers le fond existe un gouffre où on entend couler l’eau, d’autres ajoutent que les bougies s’y éteignent et qu’il existe certaines communications souterraines pouvant s’étendre assez loin. Aujourd’hui, cette grotte, dont les escaliers sont fermés, est dans un piteux état.
Un bijou de la nature en plein centre-ville
A quelques encablures de la place du 1er Novembre (Ex-La Brèche), juste à l’entrée de la rue Larbi Ben M’hidi, se trouve l’ancien Hôtel de Paris. «C’est en creusant dans le sol pour la construction de cet hôtel en 1907 que les Français découvrent par hasard une magnifique grotte dans le rocher, abritant des formations en cristaux d’une extrême beauté, un véritable bijou de la nature», nous révèle Chaouki Djeghim. La grotte, appelée Ras Eddouames, sera aménagée en lieu touristique.
Un escalier en colimaçon descend vers le sous-sol de l’hôtel. Il se termine sur des marches en pierre, qui donnent accès à un petit lac, bien éclairé, où les visiteurs pouvaient faire un tour sur une petite barque contre la somme de 50 centimes de l’époque. Un véritable plaisir pour les amoureux de grottes merveilleuses. Le lieu est devenu aussi célèbre, attirant des foules de toute l’Algérie. Mais il sera fermé en 1939, et ne sera jamais rouvert. Il tombera finalement dans l’oubli après l’indépendance. Rares parmi les vieux Constantinois sont ceux qui se rappellent de cette grotte. «Après plusieurs tentatives et grâce au propriétaire de l’hôtel, j’ai réussi à organiser une exploration de la grotte le 28 novembre 2014», décrit Chaouki Djeghim.
«Bien que j’aie découvert un site d’une extrême beauté, avec des cristaux sous forme de choux, j’ai trouvé la grotte dans un état de dégradation indescriptible, mais le plus choquant dans tout cela est l’état du petit lac, qui a été envahi par les eaux usées», poursuit-il. Pour Chaouki Djeghim, les grottes naturelles de Constantine sont un véritable trésor qu’il convient d’exploiter. Il revient aux autorités de les réhabiliter et de les aménager pour en faire une belle destination touristique
Par/Arslan Selmane

mardi 28 juin 2016

La kawkawiya de Constantine, le délice qui refait surface chaque ramadhan - CHAOUKI-LI-QACENTINA

La kawkawiya de Constantine, le délice qui refait surface chaque ramadhan

Considérée comme une saveur irrésistible accompagnant les soirées ramadhanesques à Constantine, le Kawkawiya, une friandise préparée à base de cacahuètes, demeure le délice traditionnel incontournable dans la ville des ponts.
Le changement de certaines habitudes de consommation et l´apparition de nouvelles tendances n´ont pas réussi à détrôner la Kawkawiya, laquelle, chaque ramadhan, accède à son trône et s’affiche maitresse des lieux, au grand bonheur des vendeurs de cette saveur.
Une douceur de la ville de mille et un délices
Dans la vieille ville, au mythique quartier de Makaâd El hout, un lieu connu par une concentration de professionnels de fabrication de kawkawiya, ayant hérité le métier de père en fils, l'activité tourne à plein régime dans le local de hadj Messaoud Abdelkrim, un des plus anciens fabricants de kawkawiya.
Le mois de ramadhan est celui des "bonnes affaires et du chiffre d’affaire", même si le délice se vend à longueur d’année. Ici, la kawkawiya est préparée à l’ancienne, dans une tandjera (un grand récipient) en cuivre. L’eau et le sucre sont portés à ébullition. Les cacahuètes, qui doivent avoir leur peau- car c'est cette dernière qui va permettre au caramel de s'enrober autour des arachides légèrement grillées et grossièrement concassées- sont incorporées.
Peu à peu, la mixture, sur un feu moyen, commence à se caraméliser.
Le fabricant continue à remuer pour bien enrober les cacahuètes et leur donner une belle couleur marron, et "allégé" ses mouvements à quelques minutes de la cuisson totale pour ne pas casser l’enrobage des cacahuètes.
Du local du fabricant de cette friandise une odeur se dégage des relents exquis, parfume l'atmosphère et titille les narines des passants : la kawkawiya est fin prête, abordant un joli caramel roux.
L’artisan fabricant place alors la pâte compacte mais tendre sur une plaque en marbre avant de la couper en bâtonnets. Le bâtonnet est cédé entre 50 et 60 dinars et le kilo de kawkawiya atteint jusqu’à 300 dinars.
En ce mois sacré, les fabricants de kawkawiya à Maâkad el Hout, à Sidi Djeliss, tout comme à Souika, ne chôment pas. Bien avant midi, toute la production du jour est écoulée, "la kawkawiya se vendant comme des cacahuètes", commentent avec un large sourire beaucoup de fabricants de cette friandise.
De la kawkawiya, une variété de friandises est proposée
Les fabricants de la kawkawiya, dans une opération de marketing très rentable notamment en ce mois sacré, proposent aux fins gourmets des variétés de cette friandise. Du procédé de fabrication de la kawkawiya, les concepteurs innovent et étalent une variété de produits similaires à base de noix de cajou, de graine de sésame et d’amandes. Une histoire  de "varier", estime un fabricant de la Kawkawiya établi dans le quartier de Bellevue.
L’idée ne semble pas déplaire aux consommateurs qui, pour la plupart, dépensent sans compter et s’provisionnent "en gros" de ces friandises alléchantes.
A Constantine, le mois où l’on consomme le plus la kawkawiya, beaucoup adorent relancer le débat sur les origines de ce délice. Quand certains attribuent ses origines aux Turcs, d’autres passionnés de l’histoire de la gastronomie de l’antique Cirta certifient que la friandise est locale et "100 % constantinoise", fruit d’un savoir-faire ancestral.
Mais, à la première bouchée de cette saveur tout en raffinement, le débat sur son origine est vite relégué en second plan.

 

mercredi 22 juin 2016

(emission 10/2016) PORTS DE PLAISANCE - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(émission 10/2016) PORTS DE PLAISANCE 

Émission
10/2016
CARACTÉRISTIQUES
Dessin : ALI KERBOUCHE
Valeur faciale : 10,00 DA - 25,00 DA et 50,00 DA
Format : 36mm x 26mm
Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie.
Procédé d’impression : Offset
Document philatélique : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée
Vente 1er jour : Les Mercredi 22 et Jeudi 23 Juin 2016 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya.
Vente générale : Le Samedi 25 Juin 2016 dans tous les Bureaux de poste
N° Y&T : 1749-1750-1751
N° AP :   

 

PORTS DE PLAISANCE
LE PORT DE SIDI FREDJ
Situé dans une presque-île dans la commune de staoueli à 24 km à l’ouest d’Alger. 
Considéré comme le portail de l’Afrique, le Port de SidiFredj fait partie de l’histoire de l’Algérie depuis le 05 juillet 1830 date de la sinistre journée du débarquement des forces françaises.
L’architecture de ce Port conjugue entre le modernisme et les traditions Algéroises, avec ses voûte outrepasses qui se télescopes, ces fenêtres a moucharabiehs de bois, ces portes arrondies bordées d’un délicat motif sculpté, ces patios a galeries frais et lumineux enjolivés de fines colonnes à l’antique.
Ce Port de plaisance est l’un des plus attrayants de la rive sud de la méditerranée avec une capacité de 400 embarcations plaisancières
Les caractéristiques techniques du Port :
Jetée principale : 200 ml - Jetée secondaire : 80 ml - Longueur total des (3) quais : 570 ml - Un appontement : 280 ml - Plan d’eau : 3.10 ha -Terre-plein : 2.5 ha
LE PORT DE TIGZIRT
Ce Port est l’un des plus importants Ports de plaisance et de pêches en Algérie.
Parfaitement intégré dans le paysage de la région cette attraction de villégiature conjugue l’harmonie du paysage kabyle à l’activité de pêche.
Il se situe à 40 km au nord chef-lieu de la Wilaya de Tizi Ouzou.
Ce Port existait depuis 1908 et servait à l’exportation du liège, conçu initialement pour la pêche et la plaisance avec une capacité d’embarcations de 81 unités dont 5 sardiniers et 2 petits chalutiers et 50 plaisanciers
Les caractéristiques techniques du Port :
Jetée principale : 380 ML - Jetée secondaire : 170 ML - Longueur du quai de plaisance : 150 ML - Surface du plan d’eau : 2.52 HA - Terre-plein : 3.08 ha
LE PORT D’EL DJAMILA
Aussi riche que le mot pour désigner ce Port dont l’attraction est inégalé ? Le Port d’El Djamila a connu une extension et un embellissement de ses terre-pleins ce qui lui confère aujourd’hui un lieu de détente pour les riverains et touristes, il se situe à 15 km d’Alger à proximité des agglomérations touristiques et la forêt de Baînem, il a une capacité d’embarcation de 139 unités dont 42 petits métiers 20 sardiniers et 77 unités de plaisance
Les caractéristiques techniques du Port :
Jetée principale : 300 ml - jetée secondaire : 160 ml - plan d’eau : 4.50 ha Terre-plein :
 2.7 ha. 
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A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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mardi 14 juin 2016

Les scouts d’Algérie font de la spéléo - CHAOUKI-LI-QACENTINA

Les scouts d’Algérie font de la spéléo



Parfois le hasard fait bien les choses, un premier jamboree régional de cinq jours représentant cinq Wilayas Constantine, Oum Bouaghi, Sétif, Batna et Blida compter 270 participants s'est clôturé par une sortie en plein air le samedi 04 juin 2016 pour 28 scouts pionniers, et qui a juste coïncidé avec la journée mondiale de l’environnement.
Cette sortie écologique de sensibilisation a été bien préparée et étudié afin que nos scouts bénéficient du maximum de l’événement.
Deux grottes accessibles pour les enfants prêts à révéler leurs secrets aux scouts pionniers.
Car nos grottes savent que nos jeunes entre 16 et 18 ans, en quête d’idéaux et souhaitent élargir leur horizon. se découvre citoyen du monde et essaye d’y prendre place en mettant leurs compétences et leurs énergies au service des autres et de leurs convictions. En prenons plaisir tout en faisant le point, d’adhérer, d’assumer, de réfléchir à leurs avenirs, agir en cohérence avec leurs croyances et aller au bout de leurs rêves est qu’ils ne sont pas simplement des touristes venus pour se photographier afin de se vanter sur les réseaux sociaux comme Facebook ou twitter. Ou bien des associations comptant parmi les clubs de la spéléologie et l'environnement qui font tout simplement le guide touristique pour attirer le plus grand nombre de gens par n'importe quel moyen afin de rehausser leur blason qui est mort-né et n’a même pas vu le jour à cause de leur incompétence à gérer le travail associatif, cherchant leurs gloires aux dépens de l'intérêt historique et naturel qu'elle représente.

   

Le commencement a été par-là : Grotte des ours ; Kahf el Zaher[1] 
Nos28 scouts pionniers ont tous visité la grotte par groupes de quatre,son grand espace a permis une visite guider explicative et détailler,malheureusement les actes de vandalisme qu'elle a connu ces dernières années l’ont rendu impropres et désagréables pour quiconque veut connaitre son histoire l’histoire d’une ville où les autorités veulent l’éclipser de la carte de ce pays. 
Après cette 1er visite le groupe c’est sonder en deux, Quatre scouts pionniers en prit le chemin vers : la grotte du mouflon ; Kahf Edlame [2] le reste et retournée au monument aux morts, la situation de cette grotte ainsi que son climat fragilisé elle aussi par les actes de vandalisme nous ne permette pas la visite en si grand nombre. 
Sur place nos scouts pionniers ont constaté que la grotte a fait l’objet de récentes fouilles illégales sans doute commises par des visiteurs venus antérieurement, (la preuve les Ossements découvert antérieurement qui étaient sur place ont disparu, ce massacre s’ajoute à la liste de vandalisme que nos grottes subissent à chaque visite en l’absence d’une loi qui punit ces actes[3].Cette deuxième grotte a permis à nos jeunes de bien découvrir le milieu souterrain ainsi que l’activité à travers une initiation ludique aux diverses techniques d’exploration spéléologiques. Ce jour historique dans leurs mémoires développera la motricité, l'éveil et la curiosité de leur instinct.
Et la graine a été bien plantée.

Par/Djeghim Chaouki



[1] Cette grotte mesure 40 mètres de longueur, entre 7 est 15 mètres de largeur, 3 et 9 mètres de hauteur elle est située à la hauteur du deuxième tunnel de la voie ferrée de Constantine à Skikda elle fut fouillée pour la première et dernière fois vers 1907-08 par Debruge ; qui l'a nomma ainsi en raison de fragments de squelettes d’ours qui remontent aux périodes paléolithique et néolithique. Qui y en était découvert par lui. 
Elle servait alors et sert encourt d’écurie pour les troupeaux, elle fut réoccupée dès l’époque romaine et les squelettes qui y furent trouvés datent probablement de cette époque. Elle a été topographier et mesuré par le club de spéléologie de Constantine le 30.01.1987 son véritable nom et Kahf el Zaher plus connu chez les habitent de la région. Qui faisait allusion aux feux allumés à l’enterrer et qu’ont voyer de loin jusqu’à fedj-L’afrah.
[2]Cette grotte se trouve non loin de celle des Ours à 100 mètres à peu près et dans la même paroi rocheuse c'est une grotte séparée en deux par un éboulis la 1er grotte mesure 15 mètres de profondeur entre 3 et 7 mètres de largeur et 1 à 5 mètres de hauteur, la 2ème à l’entrée à gauche, on lit une inscription sur la paroi (Marle. CH 1889) elle mesure 42 mètres de profondeur entre 7 à 15 mètres de largeur et 3 à 12 mètres de hauteur elle doit son nom aux ossements de mouflons fossiliser qui y ont été découverts et notamment une tête de mouflon exposé au musée de la ville de Constantine (musée CIRTA) celle-ci a été aussi topographiée et mesurer par le club de spéléologie de Constantine qui a aussi découvert des restes d’ossement fossiliser laisser sur place. Les habitants de la région l’Appelle Kahf Edlame (la grotte de l'obscurité) a cause de son obscurité.
[3] À ce propos une lettre de plainte a été rédigée et envoyé à la gendarmerie de Constantine.

mardi 19 avril 2016

(emission 07/2016) MUSÉES - CHAOUKI-LI-QACENTINA

Emission
07/2016
CARACTERISTIQUES
Dessin : ALI KERBOUCHE
Valeur faciale : 25,00 DA chacun
Format : 43mm x 29mm
Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie.
Procédé d’impression : Offset
Document philatélique : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée.
Vente 1er jour : Les Lundi 18 et Mardi 19 Avril 2016 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya.
Vente générale : Le Mercredi 20 Avril 2016 dans tous les Bureaux de poste.
N° Y&T : 1742-1743-1744
N° AP :     

 
 
MUSÉES
Le Musée Public National Ahmed ZABANA
Sis au centre de la ville d’Oran, a été inauguré officiellement le 11 novembre 1935 dans les locaux du Palais des Beaux-Arts et a été dénommé « Musée Demaëght ». Ce palais comprend le musée, la bibliothèque municipale, ainsi que l'école des Beaux-Arts.
Après l'indépendance, le Musée a été confié à l'Assemblée populaire communale de la ville d'Oran qui le mis en 1986 à la disposition du Ministère de la Culture et du tourisme qu'il a érigé "Musée National Ahmed ZABANA" par Décret exécutif n° 86-135 du 27 mai 1986, en hommage à l’un des héros martyr de la révolution algérienne.
Le Musée Public National CIRTA

A été créé à l’initiative de la société d’Archéologie de Constantine baptisé en 1852 comme musée municipal de Constantine, situé au lieu-dit «Koudiat Aty » en face du vieux rocher au centre-ville.Il a été construit selon le style gréco-romain, édifice rectangulaire avec jardin qui contient quelques gravures et sculptures au milieu et un couloir décoré par des piliers, il a été inauguré en 1931 au nom de "Gustave Mercier " son fondateur jusqu’au 5 Juillet 1975, rebaptisé Cirta, nom antique et historique de Constantine.
Le musée Cirta a été érigé en musée national en 1986 par Décret n°86-134 du 27 Mai 1986, il est structuré en trois sections : archéologie, beaux-arts et ethnographie.
Le Musée Public National Nasreddine Dinet

Sis à la cité El Mayamine dans la vieille ville de Boussaâda, wilaya deM'sila a été créé par décret exécutif n° 93-50 du 6 février 1993 et dédié à la mémoire et à l'œuvre de l’artiste peintre orientaliste,Alphonse Etienne Dinet convertit à l'Islam en 1913 après son installation dans la région.Le musée est composé de deux bâtisses : une partie ancienne qui abrité à l'origine, l'atelier de l'artiste peintre et a fait l'objet d'une restauration et une deuxième partie réalisée en 1993 est constituées de deux (02) salle d'expositions et d'un bloc administratif.
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A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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vendredi 25 mars 2016

Des preuves de céréaliculture vieilles de 4500 ans

Des preuves de céréaliculture vieilles de 4500 ans

L’idée que l’agriculture céréalière s’est développée durant les périodes historiques, c’est-à-dire il y a environ 2200 ans, est jusqu’à aujourd’hui communément admise dans les milieux scientifiques et historiques.
Cette donnée est celle dont nous disposons à travers les textes et l’épigraphie antiques. Cette thèse vient d’être sérieusement remise en cause par les dernières découvertes de l’archéologue algérien Farid Kherbouche, chercheur au CNRPAH et directeur des fouilles archéologiques du site de Gueldaman, cette grotte préhistorique sise dans le massif du Gueldaman, non loin d’Akbou, qui a déjà livré bien des secrets sur le néolithique dans notre pays. «Pour le moment, nous avons examiné seulement les macro-restes végétaux issus des niveaux sédimentaires datés à 4500 ans avant l’ère actuelle (2500 av JC) et nous y avons identifié des grains de blé fossiles carbonisés qui témoignent d’une agriculture céréalière», dit Farid Kherbouche.
Mieux encore, les études actuelles pourraient révéler une activité agricole céréalière beaucoup plus ancienne. «Nous sommes en train d’examiner des niveaux archéologiques vieux de 7000 ans et on soupçonne fortement la présence de restes paléobotaniques, c’est-à-dire de grains fossiles témoignant d’une agriculture plus ancienne», dit notre archéologue. On sait que l’agriculture céréalière a atteint un niveau d’exploitation exceptionnel du temps du roi de Numidie, Massinissa (238 av JC-148 av JC).
La production dépassait très largement les besoins internes, au point d’en exporter l’excédent vers des contrées lointaines. S’il fallait une autre preuve d’une agriculture céréalière prospère en Afrique du Nord, Farid Kherbouche est allé la chercher en Grèce, sur l’île sacrée de Delos, où des inscriptions gravées dans le marbre, retrouvées et photographiées par ses soins, attestent que l’aguellid Massinissa, fils de Gaïa, a fait des dons de blé aux habitants de Delos. «Massinissa a beaucoup exploité et développé la filière céréalière et exportait notamment vers la Grèce», dit-il.  Docteur en physicochimie des solides et docteur en archéologie préhistorique, Farid Kherbouche estime qu’il est impératif de se tourner vers les recherches archéologiques et continuer à interroger les archives sédimentaires de nos sites pour qu’on puisse un jour accéder à la véritable histoire de notre pays. «Nous avons quasiment épuisé toutes les connaissances qu’on pouvait extraire des textes anciens. Les débats entre savants ne tournent presque que sur des nuances grammaticales ou de rares découvertes épigraphiques. A présent, il faut se tourner vers le contenu des archives sédimentaires.
Elles sont d’une richesse exceptionnelle et elles peuvent nous donner des réponses sur des aspects économiques, culturels, symboliques, rituels, climatiques, etc.», soutient-il. «Il faut débarrasser notre histoire du regard colonial réducteur et méprisant hérité depuis l’époque romaine. Connaître notre véritable Histoire nous permettra de nous assumer tels que nous sommes et nous laissera sereinement aller de l’avant», conclut-il. Farid Kherbouche souligne également l’urgence de sauvegarder ce patrimoine. Selon lui, la grotte de Gueldaman, dont l’entrée principale a été grillagée, a été forcée à trois reprises par des curieux.
«C’est un chantier ouvert depuis 2010. Si des intrus piétinent les sols des fouilles et occasionnent le remaniement des niveaux archéologiques, cela sera d’une gravité extrême pour la connaissance de notre patrimoine archéologique et historique». D’où la nécessité pour les pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour protéger ce site et ses aménagements.
Par/Djamel Alilat

Ghar Djemaa "Es bien" es mal?

Ghar Djemaa:

Ghar Djemaa "Es bien" es mal?


Taya par quoi dois-je commencer que dois-je dire ?
Montagne mythique et imposante bloc de roche karstique, tu ne cesses d'être harcelé depuis la nuit des temps jusqu'à aujourd'hui !
Dois-je parler. De ta beauté de ta grotte ou tés grottes ou bien de ton sommet bien haut dans le ciel de Guelma.
Toi qui le néolithique t'a habité, qui le Romain t'a vénéré, qui le colonialisme français t'a détruit, que te reste à donner ?
Bien que cette journée du 23 mars 2016 était pluvieuse elle nous a été favorable pour notre travail peu de touristes donc moins de dérangement, à notre arrivée le vent glacial frappa nos visages et une brume de nuage bas nous enveloppa, en chemin vers Ghar Djemaa on trouve par-ci, par là des éboulé Trace des massacres perpétuer par La Compagnie des mines de La Lucette a la recherche de sulfures d'antimoine et de mercure. Témoignage et avis d’un certain M. Dubosc, ingénieur des mines qui disait (au djebel Taya, des recherches qui ont produit d'assez grandes quantités de sulfures d'antimoine et de mercure, le gîte métallifère comprenait toute la masse du Taya).
Ce massacre on le trouve même à l'intérieur de la grotte, sa beauté et sa splendeur non pas intercéder pour elle en face à la cupidité des hommes, des tunnels creusés dans les parois de la grotte des deux côtés des morceaux de colonne déchiqueter et éparpiller par tous, des concrétions souillure et piétiner, des pierres arrachées à force de bras avec burin et barre à mine superposer en forme d'escalier et empiler pour barrer l'éventuelle chute d'autres pierres.
Avons notre arrivée il y a deux jours de ça. Les membres de l'association touristique Taya ont utilisé des pelles et des pioches ainsi qu'un marteau piqueur pour construire des escaliers à l’entrée et sur une quarantaine de maitre en vue de rendre la grotte plus accessible aux visiteurs. Par cette action de vouloir bien faire non seulement ils ont dérangé les
Chauves-souris dans leur hibernation mais encore ils ont détruit les couches sédimentaires qui se sont déposées successivement, dont les composant permettent aux archéologues de faire un travail propre et de bien dater l’historique de cette grotte car depuis l’époque coloniale aucun travail nous est parvenu à ce sujet.

Malgré tout ça notre docteur en génétique des populations Mmes L. Derouiche a puis déterminé quatre espèces de Chauve-souris alors qu'auparavant D'autres expéditions non identifié qu'une seule espèce, cela prouve que cette grotte ne cesse de nous étonner et qu’il y a beaucoup de travail et de face cacher qui ne cherche qu’à être mis à jour dans des conditions scientifiques menées par des chercheurs qualifiés dans les domaines de la spéléologie.
Non loin de la a l'ouest de Ghar Djemaa nous avons visité aussi l'une des mines creusées et abandonnées que les habitants appellent Ghar el baroud (grotte de la poudre), nous avons constaté qu'elle est dangereuse et instable et qu'elle constitue un danger pour quiconque l'explora son expérience, car nous avons trouvé (à notre avis) un détonateur qui n'a pas explosé ainsi que des éboulé bloque par des planches d’arbre fragile et cassent en raison d’eau et d’humidité. Une seule chauve-souris habite cette grotte et qui appartient aux autres identifiés à Ghar Djemaa, dans cette mine la nature reprend c'est droit doucement des concrétions se forment petite à petit sur les parois.
Travail terminé, je pars laissant derrière moi beaucoup de questions sur cette grotte et cette montagne, dans l’une en l'absence totale du ministère de la culture sur ce site ?
Est-ce que tout ce travail et cet acharnement que l’association touristique de Taya pour rendre le site accessible aux publiques va être bénéfique pour cette grotte ou bien l’enfoncer de plus en plus dans la spirale de la destruction qu'elle n'a cessé de connaître depuis la naissance de l’être humain ?
Dieu soi avec toi Ghar Djemaa !
Par/Djeghim Chaouki