mercredi 30 avril 2014

(emission 10/1981) PROTECTION DE LA NATURE - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 10/1981) PROTECTION DE LA NATURE 

Emission
10/1981
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: KAMARDINE KRIM 
Valeur faciale: 0,60 et 1,40 DA 
Format: 25,6mm x 34,5mm 
Dentelure: 13 ½  x 14 ½ 
Imprimeur: Österreichische Druckerei. 
Procédé d'impression: Héliogravure. 
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 3,00 DA avec oblitération illustrée 1er jour. 
Vente 1er jour: Les Jeudi 17 et Vendredi 18 Septembre 1981 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN. 
Vente générale: Le Samedi 19 Septembre 1981 dans tous les bureaux de poste. 
N° Y&T: 744-745 
N° AP : 413-414

PROTECTION DE LA NATURE
LE PHOQUE MOINE (MAMMIFERE PINNIPEDE) Monachus monachus 
Appelé communément veau marin, le phoque moine ou Monachus  monachus est la seule espèce de phoque qui se rencontre sur le littoral  algérien et le long des côtes méditerranéennes.
Le phoque moine à l’état adulte mesure 2,30 m de long pour un  poids variant entre 300 et 350 kg.
Le dos et les flancs sont brun  foncé avec un reflet vert grisâtre.
Le dessous blanc ou gris jaunâtre  remonte légèrement sur les côtés.
Le pelage est ras avec présence ou absence de taches indistinctes.
Les griffes sont développées au  niveau des membres antérieurs, alors qu’elles sont 
éduites sur les  nageoires postérieures.
Vivant en bande, les phoques moines se nourrissent de crustacés et  de poissons.
Ils fréquentent les endroits abrités le long des rivages  et des côtes rocheuses.
Ils se reposent en été sur des rochers peu  accessibles et en hiver dans des grottes dont l’entrée est sous l’eau.  Les phoques moines se rassemblent généralement dans des zones  étroites et limitées.
Les femelles se reproduisent une fois tous les deux  ans et les jeunes naissent entre juillet et septembre. 
La biologie, l’écologie et les mœurs de ces phoques sont peu  connues. 
Les phoques moines se rencontrent en Méditerranée, dans la mer Adriatique, en mer Noire et dans l’océan Atlantique, jusqu’aux îles Canaries et à Madère. En Algérie, ils sont signalés à l’ouest et à  l’est d’Annaba, alors qu’aucune donnée n’existe pour la région  algéroise.
La population mondiale est estimée entre 500 et 1 000  individus seulement dont la majorité est cantonnés à l’est de la  Méditerranée. 
Jadis abondants le long des côtes de la mer Méditerranée, les phoques moines ont vu leurs effectifs fortement réduits depuis, car ils ont été, pendant longtemps, persécutés par les pêcheurs pour leur  viande, leur graisse et leur peau, mais aussi parce qu’ils les croyaient  nuisibles à leurs pêcheries.
Les aménagements touristiques de  certaines côtes dérangent également la quiétude de ces animaux. 
Tous ces facteurs entraînent une diminution du taux de reproduction  de ces phoques. Ces animaux inoffensifs et sans méfiance,  menacés de disparition, constituent une des richesses de nos côtes. 
Ils méritent une attention particulière et une protection rigoureuse. 
LE MAGOT (MAMMIFERE PRIMATE) Macaca sylvanus 
Le magot ou macaque de Barbarie est un petit singe au corps trapu  dont le caractère distinctif est l’absence complète de queue. 
La longueur totale d’un individu adulte est de 60 à 70 cm, le poids  varie de 5 à 10 kg. Sa fourrure à l’aspect hirsute est brunâtre ou gris jaunâtre, plus claire en dessous.
Les membres antérieurs sont légèrement inférieurs aux membres postérieurs.
La tête est grosse  par rapport aux dimensions du corps.
La face est nue, le museau  est large et glabre. Le pelage est abondant et assez rude. 
Ces singes vivent en groupes sociaux, dirigés chacun par un vieux  mâle.
Ils sont actifs seulement le jour et passent la nuit dans les trous  et grottes des falaises.
Ils se nourrissent de toutes sortes d’aliments d’origine animale et végétale. 
La maturité sexuelle chez ces animaux est atteinte au bout de quatre  ans.
La période de gestation est d’environ 6 mois, la femelle mettant  bas un seul petit.
En captivité, un magot peut vivre plus de 21 ans. 
Le magot, espèce propre à l’Afrique du Nord, se rencontre en Algérie dans les régions montagneuses avec escarpements rocheux, peu  accessibles et riches en végétations.
On les trouve principalement  dans les gorges de la Chiffa, dans la forêt de l’Akfadou, au Djurdjura, dans les gorges de Kherrata, au mont Babor, dans la forêt  du Guerrouch et sur le pic des Singes, à Béjaïa. 
Au cours des 15 dernières années, le magot a disparu du rond-point  des Cèdres de Theniet El Had, de Chréa, des environs de la maison  forestière de Tighret (près de Miliana) et des alentours de Collo. 
Le magot est une espèce menacée par la destruction des forêts  notamment et par la pression touristique.
Le nombre de survivants en Algérie, évalué récemment à 6 000 individus, peut assurer le maintien de l’espèce, pourvu que des mesures de protection et de  conservation du milieu naturel soient prises maintenant qu’il en est  encore temps.
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P.T.T
Par : CHAOUKI-LI-QACENTIN
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(emission 11/1981) JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION 16 OCTOBRE 1981 - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 11/1981) JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION 16 OCTOBRE 1981

Emission
11/1981
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: KAMARDINE KRIM 
Valeur faciale: 2,00 DA 
Format: 26mm x 36mm 
Dentelure: 14 x 14 ½ 
Imprimeur: Harrison & Sons. 
Procédé d'impression: Héliogravure. 
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 3,00 DA avec oblitération illustrée 1er jour. 
Vente 1er jour: Les Jeudi 15 et Vendredi 16 Octobre 1981 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN. 
Vente générale: Le Samedi 17 Octobre 1981 dans tous les bureaux de poste. 
N° Y&T: 746 
N° AP : 415
JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION 16 OCTOBRE 1981
A l’occasion de la 20e session de l’Organisation des Nations unies  pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tenue en novembre 1980, les 147 représentants des pays membres ont été unanimes à déclarer  le 16 octobre 1981, coïncidant avec le 36e anniversaire de la  fondation de cette organisation, Journée mondiale de l’alimentation.
Etant donné l’intérêt et l’importance que peut avoir cette initiative dont l’objet est de faire mieux prendre conscience de la nature et des dimensions du problème de l’alimentation à moyen et à long  terme, l’Algérie, pays membre de la FAO, a décidé de célébrer la Journée mondiale de l’alimentation par la mise en place d’une série  d’actions et de manifestations d’information et de sensibilisation de  l’opinion publique.
En effet, convaincu que les problèmes liés à la production et à l’utilisation des denrées alimentaires concernent non seulement les structures  technico-administratives du pays mais également chaque  citoyen, le ministère de l’Agriculture et de la Révolution agraire, en collaboration étroite avec les autres ministères et la participation  active des organisations nationales, se propose de saisir cette occasion pour organiser plusieurs manifestations consistant en des campagnes  d’information, différents concours, ainsi que des rencontres  et des journées d’étude et d’échanges et enfin la célébration solennelle  de la journée du 16 octobre 1981.
Ces manifestations sont destinées à éveiller l’opinion nationale et  la sensibiliser à la nature, à la dimension et aux conséquences du  défi alimentaire et ses répercussions sur notre pays.
Elles tendent plus particulièrement à informer et former le public  algérien aux différents aspects techniques, économiques et sociaux des problèmes liés aux productions agricoles et alimentaires et des  efforts à déployer pour leur amélioration en vue d’échapper à une  dépendance alimentaire aliénante.
Elles visent donc à inciter à l’amélioration de la production agricole  et alimentaire, d’une part, et à engager une lutte plus efficace contre  le gaspillage sous toutes ses formes, d’autre part. Il s’agit de mettre  en valeur les points saillants des priorités de développement agricole  et alimentaire inscrits dans la Charte nationale et dans le plan  quinquennal de développement.
Tel est l’objectif principal assigné  à cette journée qui s’adresse aux jeunes, notamment la population  scolarisée, aux producteurs, ainsi qu’aux mères de famille.
Les activités entreprises à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation  ne peuvent être considérées comme conjoncturelles, mais  doivent nécessairement, compte tenu de l’ampleur et de l’importance  du sujet, se poursuivre de façon permanente dans les années à venir.
Elles s’inscrivent également dans un contexte international plus large,  caractérisé par une tension croissante sur le plan alimentaire mondial, le déséquilibre des échanges Nord-Sud, la mainmise des pays développés sur les productions alimentaires de base et leur utilisation  comme arme alimentaire, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner sur les pays en voie de développement.
C’est  dire l’importance d’une telle action de sensibilisation qui doit contribuer  à une meilleure prise de conscience sur le nécessaire auto développement  dans le domaine des productions agricoles et alimentaires sur le plan national et l’établissement de relations d’échanges régionales et internationales plus équitables. 
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P.T.T
Par : CHAOUKI-LI-QACENTIN
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(emission 12/1981) PEINTURES RUPESTRES DU TASSILI N?AJJER - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 12/1981) PEINTURES RUPESTRES DU TASSILI N?AJJER 

Emission
12/1981
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: D’APRES  DIAPOSITIVE 
Valeur faciale: 0,60 – 1,00 – 160 et 2,00 DA 
Format: 31,4mm x 38,1mm 
Dentelure: 11 ½  x 11 ¾ 
Imprimeur: Courvoisier. 
Procédé d'impression: Héliogravure. 
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 5,20 DA avec oblitération illustrée 1er jour. 
Vente 1er jour: Les Jeudi 19 et Vendredi 20 Novembre 1981 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN. 
Vente générale: Le Samedi 21 Novembre 1981 dans tous les bureaux de poste. 
N° Y&T: 747-748-749-750 
N° AP : 416-417-418-419
PEINTURES RUPESTRES DU TASSILI N’AJJER
Le Tassili N’Ajjer abrite des milliers de peintures et gravures rupestres.
 Les fresques peintes sur les parois des abris-sous-roche, au pied  des falaises qui bordent les oueds à sec, et les figures gravées sur des dalles ou des blocs représentent des animaux aujourd’hui disparus de ces latitudes et des scènes de vie quotidienne qui contrastent  avec le désert actuel. Elles attestent d’un climat, de conditions de vie et d’un peuplement bien différents il y a quelques millénaires.
Bien qu’on ne puisse pas dater exactement les rupestres, on a établi cependant une chronologie relative par comparaison et étude de  leurs superpositions. Ils sont à rattacher à l’époque néolithique qui a dû débuter au Sahara il y a à peu près 10 000 ans et sont  l’œuvre de peuples et de groupes successifs qui se sont adaptés  aux conditions de plus en plus difficiles du désert.
Le mouflon de Tan Zoumaïtak est de la période archaïque dite des  «têtes rondes» ; il est peint sur une paroi qui porte de très nombreuses  superpositions. Les peintures de cette «école» sont énigmatiques, souvent géantes, accompagnées de signes divers et de personnages  masqués. Le mouflon y est fréquent et l’artiste a toujours attaché  une grande importance aux cornes de l’animal.
Le mouflon est  encore présent au Tassili où son espèce est protégée car menacée de disparition. Les trois autres sujets sont à rattacher à la période bovidienne que  l’on situe entre 4 000 et 2 000 ans environ avant l’ère chrétienne.
Les peintures de cette période sont très nombreuses, de styles variés, mais toujours d’un réalisme extraordinaire. La faune représentée  est dominée par les grands troupeaux de bœufs dont le magnifique  troupeau polychrome de Jabbaren est un exemple frappant. Il est  exceptionnel par sa palette très riche : toutes les couleurs sont obtenues  à base de produits minéraux : ocre, schiste, kaolin. La vache unicorne de Jabbaren est aussi typique de cette période.  Les bœufs sont toujours d’un dessin parfait et les peintres donnaient  beaucoup d’importance au cornage de leurs bêtes, représentant  leurs diverses formes naturelles ou provoquées par l’homme.
Les bovidés d’Iherir sont d’un style un peu différent. Les thèmes sont  les mêmes que dans le reste de la période bovidienne : la composition  et le dessin sont encore plus souples et imaginatifs. L’artiste a  utilisé ici une anfractuosité de la roche dans laquelle ses bœufs  donnent l’air de s’abreuver. 
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P.T.T
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(emission 13/1981) NAVIRES ALGÉRIENS XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 13/1981) NAVIRES ALGÉRIENS XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES

Emission
13/1981
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: ALI ALI-KHODJA 
Valeur faciale: 0,60 et 1,60 DA 
Format: 38,1mm x 31,4mm 
Dentelure: 11 ½  x 11 ¾ 
Imprimeur: Courvoisier. 
Procédé d'impression: Héliogravure. 
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 3,20 DA avec oblitération illustrée 1er jour. 
Vente 1er jour: Les Jeudi 17 et Vendredi 18 Décembre 1981 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN-TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN. 
Vente générale: Le Samedi 19 Décembre 1981 dans tous les bureaux de poste. 
N° Y&T: 751-752 
N° AP : 420-421
   

NAVIRES ALGÉRIENS XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES
Dès le Moyen Âge, la course faisait rage sur les côtes de l’Afrique  du Nord. Khair-Eddine Barberousse s’empare du penon d’Alger en 1530, date à laquelle la Régence entre dans l’histoire de la marine.
Après la défaite de Charles Quint devant Alger, en 1541, Hassan  Pacha arme de nombreux bâtiments qu’il lance dans la course sur  les côtes européennes. Toute la Méditerranée devient accessible à la flotte algérienne.
Les raïs ont atteint des régions lointaines. Ils accostèrent sur les côtes de l’Islande en 1617 sous le commandement de Mourad Raïs,  Djaffar Raïs et Mustapha Gharnaout.
La course arrive à son  apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles et se poursuit jusqu’au début du  XIXe siècle. La plupart des navires des corsaires étaient construits dans  la darse d’Alger.
La galère La galère était principalement utilisée en Méditerranée et ne convenait que par beau temps. Elle passe pourtant dans l’océan Atlantique  en 1513.
L’utilisation de la galère remonte à l’Antiquité. Elle a toujours occupé  une place importante dans les marines de guerre. Au milieu du  XVe siècle, la galère atteint son apogée : elle est armée de canons.  Bâtiment à rames, allant aussi à la voile, il gréait deux mâts portant  des voiles latines.
Sa longueur variait de 30 à 50 mètres et  sa largeur de 8 à 11 mètres.
Son équipage était de 120 à 300 hommes.  Les rames étaient manœuvrées par quatre ou cinq hommes  chacune. Le chebek Bâtiment à voiles et rames, utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècles par la  marine algérienne, navire à trois mâts, dont ceux de misaine et d’artimon, inclinés vers l’avant, portant trois voiles latines enverguées sur des antennes et un foc amuré sur un beaupré, le chebek avait  la réputation d’être un redoutable marcheur en mer.
A l’arrière se  trouve la cabine ; la poupe débordait largement et le couronnement  arrière était très décoré. Il avait 36 m de long, 8,8 m de large, 5 m de hauteur sur la quille avant et 8 m2 à l’arrière. Il comptait douze sabords de 0,48 m x 0,60 m dont  les mantelets s’ouvraient horizontalement.
La surface totale des voiles atteignait 662 m2 à quoi s’ajoutaient 20 avirons de 8 m de long manœuvrés par deux hommes chacun. 
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P.T.T
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mardi 29 avril 2014

(emission 08/2014) DINANDERIE DU 19ÈME SIÈCLE - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 08/2014) DINANDERIE DU 19ÈME SIÈCLE 

Emission
08/2014
CARACTERISTIQUES
Dessinateur : MUSÉE NATIONAL DU BARDO 
Valeur faciale : 15,00 - 20,00 et 30,00 DA 
Format : 43mm x 29mm et 29mm x 43mm 
Dentelure : 14 
Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie. 
Procédé d’impression : Offset 
Document philatélique : Une enveloppe 1er jour illustrée à 7,00 DA affranchie à 72,00 DA avec 
oblitération 1er jour illustrée. 
Vente 1er jour :Les Lundi 28 et Mardi 29 Avril 20143 dans les 48 Recettes  Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya et les Recettes Principales d’Alger 1er Novembre, Hussein-Dey, Chéraga, Ben-Aknoun et Rouïba. 
Vente générale : Le Mercredi 30 Avril 2014 dans tous les bureaux de poste 
N° Y&T : 1683-1684-1685 
N° AP :  


 
DINANDERIE DU 19ÈME SIÈCLE
La dinanderie est considérée parmi les activités les plus anciennes en Algérie, reviens aux Moyen Âge.
Pendant la période ottomane, le savoir faire algérien s'est enrichie de motif et de techniques.
La fabrication de la dinanderie algérienne est centrée dans les grandes
villes en Algérie comme Alger, Tlemcen, Constantine, et dans le Sahara,
Ghardaïa et Tindouf (touareg) surtout.

Nécessaires à la vie quotidienne, les objets en cuivre sont conçues dans un but utilitaire et décorés avec des motifs qui signifier leur croyances locales, qui expliquent la présence d’une grande civilisation en Algérie.
MOULIN A CAFE -ALGER -XIXE SIÈCLE: 
Le moulin à café, de forme cylindrique est en cuivre jaune, à compartiments.
La partie supérieure du moulin est constituée d’un réceptacle à couvercle muni d’une manivelle reliée par une tige axiale au mécanisme de mouture.
Dans ce réceptacle sont placés les grains de café grillés.
Le deuxième réceptacle, dans sa partie basse, s’emboite dans le premier et est destiné à recueillir le café moulu.
MARTEAU A SUCRE-TOUAREG- XIXE SIÈCLE:
Ce marteau était utilisé autrefois par le touareg pour concasser le sucre qui se présentait sous forme de pain, rendant son utilisation sous formede morceaux plus facile.
Fabriqué par les forgerons touareg, cet objet en métal est décoré de motifs géométriques ciselés, et porte un anneau de suspension à son extrémité.
CISAILLE A SUCRE - TOUAREG -.XIXE SIÈCLE:
La cisaille ou pince à sucre était utilisée par les Touareg pour couper le sucre en morceaux.
Elle est fabriquée en métal, décorée de plaques de cuivre.
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A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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mercredi 23 avril 2014

(emission 07/2014) ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2014 - CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 07/2014) ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2014

Emission
07/2014
CARACTERISTIQUES
Dessinateur : KAMARDINE  KRIM
Valeur faciale : 15,00 DA.
Format : 43mm x 29mm.
Dentelure : 14
Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie.
Procédé d’impression : Offset.
Document philatélique : Une enveloppe 1er jour illustrée à 7,00 DA affranchie à 22,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée.
Vente 1er jour :
Les Mercredi 16 et Jeudi 17 Avril 2014 dans les 48 Recettes 
Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya et les
Recettes Principales d’Alger 1er Novembre, Hussein-Dey, Chéraga, Ben-Aknoun et Rouïba.

Vente générale : Le Samedi 19 Avril 2014 dans tous les bureaux de poste.
N° Y&T : 1682
N° AP :  


ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2014
L’Algérie
est à la veille d’un rendez vous électoral important; la magistrature
suprême du pays, les algériennes et les algériens en âge de voter,  se
déplaceront aux urnes pour accomplir leur devoir électoral et choisir
ainsi leur président.

Cette
étape électorale, marquée par le pluralisme des candidats et leurs
programmes, est un pas de plus dans l’enracinement de la démocratie dans
la société algérienne.

Ce
17 Avril 2014, 22.418.678  électrices et électeurs sont appelés à
s’exprimer de manière souveraine, dans un esprit de respect et de
sérénité, et élire pour les cinq années à venir, le Président de la
nation de la République Algérienne Démocratique et Populaire construite
selon les principes et valeurs de Novembre 1954.

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A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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mercredi 16 avril 2014

Vieux moulin du chatt

http://chaouki-li-qacentina.blog4ever.com/vieux-moulin-du-chatt

Un pan du patrimoine de la ville qui sera rénové
Le local sera surtout doté d’un système de ventilation

Fondé en 1950 par le défunt Rabah Belhi, le lieu qui a conservé tout son charme d’antan, demeure, durant toute l’année, la destination privilégiée pour les familles de Constantine et des autres wilayas.
De père en fils, les membres de la famille Belhi tiennent toujours à leur moulin comme un précieux héritage. Situé dans le quartier du Chatt, délimité par l’intersection entre la rue Mellah Slimane et la rue Sidi Nemdil au sud, et la Medersa au nord, le plus vieux moulin de la vieille ville et de toute la wilaya de Constantine, et même l’un des plus anciens à l’échelle nationale, est une destination privilégiée pour de nombreuses familles constantinoises et même des autres wilayas du pays. «On y vient pour moudre toutes sortes de céréales, d’épices, et de fruits secs pour la préparation de divers plats et gâteaux en prévision du Ramadhan, des fêtes religieuses et des fêtes de mariage», nous dira Mohamed-Salah Belhi, un des fils du défunt ammi Rabah, celui qui a fondé ce moulin en 1950, après avoir géré un autre au lieudit le Remblai, devenu aujourd’hui la place des Frères Kerkeri.
Pour l’histoire, le local servait d’étable pour les chevaux des beys de Constantine durant l’époque ottomane, avant d’être délaissé après la prise de Constantine par les Français. L’on ne sait pas exactement à quoi il a servi durant la colonisation française, avant d’être repris par Rabah Belhi, un meunier bien connu dans la ville, originaire de Chelghoum Laïd, dont la famille s’est installée depuis plusieurs générations à Constantine. «Mon père avait commencé avec un moulin datant des années 1930, avant d’acquérir d’autres machines ; aujourd’hui nous disposons de quatre moulins et un finisseur pour le tamisage ; cette machine a remplacé les femmes qui travaillaient ici autrefois en faisant le tamisage des produits moulus», nous explique Mohamed-Salah Belhi.
Le moulin, ouvert durant toute l’année, garde encore son cachet d’antan avec des piliers en pierre taillée surmontés d’arcs. Il est toujours utile, même s’il paraît quelque peu vieux. «Nous avons préservé le local tel qu’il était depuis son ouverture, sans rien changer», nous affirme notre interlocuteur. Le moulin a une seule entrée située juste derrière Hammam Bentebbal, en face des escaliers descendant vers Dar D’bagh où se trouvaient les ateliers des tanneurs. On accède au moulin par un passage d’un mètre de large et environ trois mètres de long, où sont entreposés les sacs de différents produits, dont des céréales et des épices moulus.
Au fond sur le mur trône toujours le portrait du défunt Rabah Belhi. En passant dans la grande salle, qui se trouve juste à droite, on y découvre le vieux moulin qui occupe encore une place de choix parmi les nouvelles machines. «Il est toujours en service, malgré son âge, car il est encore bien entretenu ; l’on se débrouille même pour rebobiner son vieux moteur ou confectionner les pièces qui s’usent chez le tourneur», révèle Mohamed-Salah Belhi. Considéré comme un pan du patrimoine historique de la vieille ville de Constantine, le vieux moulin du Chatt a été retenu dans l’opération de réhabilitation, lancée il y a quelques mois, en prévision de l’évènement culturel de 2015.
Selon ses gérants, les travaux qui n’affecteront pas sa structure d’origine, permettront de le réaménager, mais aussi de régler le problème des infiltrations des eaux de pluie, en plus de l’installation d’un système de ventilation. Une remise à neuf qui donnera un nouveau look et permettra aussi de préserver son cachet d’origine.                   
Par/Arslan Selmane
El Watan Le 15/04/2014