Émission
02/1989
CARACTÉRISTIQUES
Dessinateur: D’APRES PHOTO
Valeur faciale: 2,50 - 2,90 et 5,00 DA
Format: 32mm x 22mm
Dentelure: 14
Imprimeur: Imprimerie de la Banque d'Algérie.
Procédé d'impression: Offset
Document philatélique: Une enveloppe 1er
jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 11,40 DA avec oblitération 1er jour.
Vente 1er jour: Le Jeudi 23 et
Vendredi 24 Février 1989 dans les Recettes Principales des postes
D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA
-BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET-
TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL
ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA ET
ORAN.
Vente générale: Le Samedi 25 Février 1989 dans
tous les bureaux de poste.
N° Y&T: 939-940-941
N° AP :
612-613-614
VUES DE L’ALGERIE AVANT 1830
Djamaâ Djedid La mosquée
Djamaâ Djedid a été érigée en 1660 à l’emplacement de la médersa Bou Annan.
Elle se voulait la plus grande mosquée d’El Djazaïr à une époque où chaque
corporation et chaque quartier avaient
leur petite mosquée.
Suivant le modèle officiel
de mosquée décrété par le roi ziride Abou Abdallah Mohamed II (1505-1512), elle a été construite en forme
de croix, comme beaucoup de mosquées
turques qui voulaient se distinguer des autres styles. C’était la mosquée de la milice turque
dépêchée par l’Empire ottoman pour
servir la Régence d’Alger.
Dédiée au culte suivant le
rite hanéfite qui avait cours chez les Turcs, cette mosquée a été construite par les pêcheurs selon le style
architectural anatolien des mosquées
d’Istanbul : un plan en forme de croix latine, coupole de forme ovoïde terminée en pointe et entourée
de quatre coupoles plus petites. D’une
blancheur immaculée, comme celle des maisons et
édifices d’Alger, son minaret est de forme carrée et dont la
hauteur initiale était de quelque 40 m,
mais qui a été ramenée à 27 m avec la
construction, par le colonisateur français, du boulevard de la République, Che Guevara actuellement. Depuis
1853, c’est sur ce minaret qu’est
accrochée l’horloge d’Alger, alors qu’elle était dans le palais de la Djenina.
Le minbar de Djamaâ Djedid est de style italien, en marbre sculpté. Durant plusieurs
siècles, les imams et fidèles se sont
relayés pour l’utilisation d’un précieux manuscrit du Coran qui, aujourd’hui, est conservé au Musée
national des antiquités.
Voûte de l’Amirauté Djamaâ
Djedid donne sur une des portes de l’ancienne forteresse, Bab El B’har (porte de la mer), lequel
aboutit à l’Amirauté, autrefois célèbre
pour sa voûte d’où entraient les marchandises des commerçants chrétiens soumis à des taxes
douanières. C’était la porte des invités
et des marins étrangers. Quant aux autochtones venant de la Mitidja et de Kabylie, leur porte
d’accès était Bab Azzoun, au sud de la
ville, et qui doit son appellation à Azzoun, condamné à mort par la Régence et exécuté par empalement
sur un crochet fixé au-dessus de la
porte.
P.T.T
Par :
CHAOUKI-LI-QACENTINA
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