Brusquement, le vent s’éleva et le jour sembla s’éclipser du ravin. Un éclair aveuglant déchira l’obscurité.
Un coup de tonnerre retentit, répercuté à l’infini, et aussitôt d’énormes gouttes tièdes ne se mirent à tomber. En un instant, nos burnous tendus par la vitesse horizontalement derrière nous furent collés à nos corps ruisselants. Soudain, sur notre droite, une faille venait de s’ouvrir au milieu de la muraille. C’était le lit presque à sec d’un oued. Un véritable torrent s’en écoulait déjà avec fracas. Tout le temps que dure ce déluge, une heure, deux peut-être, nous demeurions sans un mot.”
Rachid Safou.
21/08/2010
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