Emission
06/1982
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: BACHIR YELLES et MOHAMED ISSIAKHEM et KAMARDINE KRIMValeur faciale: 0,50 – 0,80 et 2,00 DA
Format: 22,7mm x 34,7mm et 34,7mm x 22,7mm
Dentelure: 11 ½ x 11 ¾
Imprimeur: Courvoisier.
Procédé d'impression: Héliogravure.
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 4,30 DA avec oblitération illustrée 1er jour.
Vente 1er jour:
Les Lundi 05 et Mardi 06 Juillet 1982 dans les Recettes Principales des
postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA
-BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN-
TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL
ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA
- ORAN.
Vente générale: Le Mercredi 07 Juillet 1982 dans tous les bureaux de poste.
N° Y&T: 766-767-788
N° AP : 435-436-637
20ÈME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE
L’invasioncoloniale a ouvert une ère de résistance à l’occupation qui n’a pas
cessé jusqu’au recouvrement de l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Cette résistance a pris des formes multiples.
Avec
l’Emir Abdelkader, la lutte contre le colonisateur s’accompagnait
d’une tentative lucide et cohérente de mise sur pied d’une organisation
étatique moderne avec des structures territoriales bien articulées,
ainsi qu’une organisation administrative fonctionnelle.
Dans
cette forme de lutte, chargée de potentialités d’émergence d’un Etat
algérien moderne capable de supporter le choc avec la civilisation
européenne déjà nitrée dans l’ère de la révolution industrielle, la
société algérienne a manqué de la malléabilité nécessaire permettant à
l’Emir Abdelkader de procéder aux changements indispensables en un laps
de temps très court. Après l’échec de l’Emir Abdelkader, la résistance
a continué en prenant des formes multiples. Qu’ils aient pris la
forme de mouvements de grande envergure comme ce fut le cas pour le
soulèvement des Ouled Sidi Cheikh en 1864 et celui d’El Mokrani en 1871
ou de mouvements locaux comme ceux qui ont eu lieu un peu partout en
Algérie, ces mouvements de résistance ont un dénominateur commun.
Même
s’ils sont l’expression d’un rejet permanent de la colonisation, ils
se caractérisent tous par l’absence de coordination et d’organisation à
l’échelle nationale. Après la résistance armée, la confrontation avec
le colonialisme s’est transférée sur un autre plan. A partir de la
Première Guerre mondiale, un mouvement d’expression et d’organisation
moderne prend progressivement forme.
Des
groupements politiques différents cherchent à exprimer et à défendre
ce que chacun d’eux pensait être l’intérêt du peuple algérien. C’est
l’Etoile nord-africaine qui a posé le problème national de la façon la
plus appropriée. La revendication de l’indépendance dès février 1927
constitue le phare qui a éclairé la marche de ce mouvement lequel, à
travers les aléas de la répression et les mues successives qu’il a
connues en tant que mouvement, a fait mûrir l’idée de l’action pour
l’indépendance dans la conscience populaire jusqu’à son point ultime en
1954.
A
cette date, la confrontation avec le colonialisme a pris une forme
violente et globale, mettant en branle le peuple algérien dans ses
différentes composantes sociales.
Si
les événements du 20 août 1955 ont constitué un point de non-retour en
coupant la voie à toute velléité de compromis avec le colonialisme, le
Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956, a permis à la Révolution
de faire le point, de se doter des structures politiques et militaires
pour la poursuite de la lutte qui s’est déroulée soit sous la forme
d’une confrontation directe entre la glorieuse Armée de libération
nationale et l’armée coloniale, soit sous la forme d’une guérilla
urbaine contre les forces de répression, soit sous la forme d’une
action diplomatique habile et déterminée.
Ces
multiples fronts de lutte ont été le révélateur qui a mis en relief les
valeurs combattantes du peuple algérien qui a su compenser l’inégalité
des forces qui prévalaient de fait par un courage, un esprit de
sacrifice et une détermination qui ont mené à la victoire et à la
réalisation totale des objectifs que s’est assignés la Révolution dans
la proclamation du 1er Novembre 1954.
Après
le recouvrement de l’indépendance, en juillet 1962, l’Algérie est
entrée dans une ère d’édification qui a pris la forme d’une véritable
épopée, prolongement nécessaire de la précédente, et qui s’est déployée
également sur plusieurs fronts qui ont débouché sur les Révolutions
agraire, industrielle et culturelle.
Ces
révolutions visent, d’une part, à garantir les assises d’une économie
socialiste destinée à satisfaire les besoins d’une société moderne et,
d’autre part, à récupérer notre identité nationale afin de replonger le
peuple algérien dans son ancrage naturel constitué par la civilisation
arabo-musulmane ouverte au dialogue et aux échanges avec les autres
civilisations.
Ces
révolutions se sont traduites par des actions diverses prenant la
forme de décisions de nationalisation des terres, des mines, des
banques et des hydrocarbures, d’édification de villages socialistes, de
complexes industriels modernes, de construction d’écoles, de centres
de formation ou d’universités, de décisions relatives à la médecine
gratuite, à la gestion socialiste des entreprises, au statut général du
travailleur, etc. Toutes ces actions interviennent sur une toile de
fond constituée par l’œuvre d’édification des institutions de l’Etat
algérien sur des bases modernes où la démocratie se manifeste à travers
les Assemblées populaires instituées à tous les niveaux.
Les
réalisations déjà concrétisées dans tous les domaines permettent de
constater que l’Algérie est sur la voie du progrès et que les
perspectives d’évolution de la société algérienne sont bien réelles.
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P.T.T
Par : CHAOUKI-LI-QACENTIN
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